Au cœur du passé historique de la cité, l’ancienne demeure ducale des Stuarts se pose comme un trésor d’architecture Renaissance.
Au cœur du passé historique de la cité, l’ancienne demeure ducale des Stuarts se pose comme un trésor d’architecture Renaissance. Commencé par Robert Stuart au XVIᵉ siècle, remanié et embelli par Louise de Keroualle, duchesse d’Aubigny et de Portsmouth, le château se composait autrefois de deux ailes reliées entre elles par un pavillon d’entrée. Au cours du XIXᵉ siècle, l’ensemble a subi de nombreuses modifications. De l’édifice primitif, il ne reste plus guère que la façade et les bâtiments de l’aile gauche. Dans les années 1950, un bâtiment en béton à usage scolaire et services municipaux était accolé à l’aile droite. En avril 2010, cet édifice qui défigurait le château d’Aubigny a été rasé, libérant ce beau monument de l’étreinte de béton et permettant au château de retrouver son lustre d’antan.
Le pavillon d’entrée, avec ses tourelles en encorbellement et son porche, d’une remarquable élégance de lignes, porte à la clef de voute du porche les armes de Robert Stuart. En visitant le château, on pourra admirer les tapisseries d’Aubusson offertes par Louis XIV à Louise de Keroualle.
Dans les salles, on peut également voir de monumentales cheminées, dont les plaques sont aux armes de la duchesse de Portsmouth. À l’étage, la grande salle possède une curiosité architecturale : un plafond de bois, en carène de bateau renversé. La porte d’entrée de l’escalier est un chef-d’œuvre de menuiserie de la Renaissance. Dans une des pièces du château, la chambre de Louise de Keroualle a été reconstituée il y a quelques années à l’initiative du centre de Recherche de la Vieille Alliance.
La grande salle du château s’ouvre, tout au long de l’année, aux expositions artistiques.